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Première action publique de l’Association science et bien commun : une lettre ouverte au scientifique en chef du Québec

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La première action publique de l’Association science et bien commun est un excellent exemple de la façon dont elle compte remplir sa mission. Grâce à la vigilance de ses membres à l’endroit des mots et des gestes des responsables des politiques scientifiques publiques du Québec, à commencer par le scientifique en chef, chargé de conseiller le ministre responsable de la science, l’Association a constaté que sa première sortie publique se déroulerait une chambre de commerce et non dans une université ou un centre de recherche. Le résumé de la conférence lui a aussi appris que la rencontre aurait pour but de vanter les mérites des partenariats entre la science et l’industrie. La mission du scientifique en chef du Québec est-elle d’aller quémander de l’argent à l’industrie en échange de … quoi ? Indignés par les valeurs portées par ce choix, nous avons décidé de l’interpeler dans l’espace public par le biais d’une lettre ouverte que le journal Le Devoir a accepté de publier le 6 octobre 2011, accompagnée des dizaines de noms des co-signataires. La lettre ouverte au scientifique en chef du Québec et la liste des signataires sont accessibles en cliquant ici. Il est toujours possible d’ajouter votre nom à la liste si vous souhaitez ainsi appuyer publiquement notre indignation. Il suffit de cliquer sur ce lien pour de le faire. Notre souhait est que le scientifique en chef du Québec comprenne que la marchandisation de la connaissance est très loin de faire consensus dans la communauté scientifique québécoise ; que le modèle de la « société du savoir » inspire davantage un grand nombre de chercheurs ; et qu’il devrait, par conséquent, consulter et écouter ce qu’ont à lui dire les chercheurs et la société civile – et pas seulement les acteurs de l’industrie.