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Science ouverte

La science ouverte est un cadre normatif alternatif à celui de la science conventionnelle. Orientée vers l’idéal du libre partage des connaissances, de la justice cognitive, du rapprochement entre la science et la société, en bref de la science comme « commun », elle regroupe des pratiques variées qui vont du libre accès aux publications scientifiques (par le biais des revues ou des dépôts institutionnels) à la recherche-action participative et à la démocratie scientifique, en passant par la création de lieux alternatifs de recherche (tels les laboratoires vivants et les boutiques de sciences), l’ouverture et le partage des données de recherche et bibliographiques, l’écriture scientifique collaborative, le recours au web 2.0 et aux réseaux sociaux pour valoriser les recherches, l’intérêt pour les savoirs locaux, les sciences citoyennes et participatives, la critique des pratiques conventionnelles d’évaluation par les pairs et la priorité accordée aux logiciels libres. – See more at: /?q=node/76#sthash.OAbXD4QZ.dpuf
La science ouverte est un cadre normatif alternatif à celui de la science conventionnelle. Orientée vers l’idéal du libre partage des connaissances, de la justice cognitive, du rapprochement entre la science et la société, en bref de la science comme « commun », elle regroupe des pratiques variées qui vont du libre accès aux publications scientifiques (par le biais des revues ou des dépôts institutionnels) à la recherche-action participative et à la démocratie scientifique, en passant par la création de lieux alternatifs de recherche (tels les laboratoires vivants et les boutiques de sciences), l’ouverture et le partage des données de recherche et bibliographiques, l’écriture scientifique collaborative, le recours au web 2.0 et aux réseaux sociaux pour valoriser les recherches, l’intérêt pour les savoirs locaux, les sciences citoyennes et participatives, la critique des pratiques conventionnelles d’évaluation par les pairs et la priorité accordée aux logiciels libres. – See more at: /?q=node/76#sthash.OAbXD4QZ.dpuf

Qu’ont en commun des pratiques aussi variées que le libre accès aux publications scientifiques (par le biais des revues ou des dépôts institutionnels), la recherche-action participative et la démocratie scientifique, ainsi que la création de lieux alternatifs de recherche (tels que les laboratoires ouverts, les laboratoires vivants et les boutiques de sciences), l’ouverture et le partage des données de recherche et bibliographiques, l’écriture scientifique collaborative, le recours au web 2.0 et aux réseaux sociaux pour diffuser et valoriser les recherches, la contribution aux ressources éducatives libres (MOOC et autres), l’intérêt pour les savoirs locaux, les sciences citoyennes et participatives, la critique des pratiques conventionnelles d’évaluation par les pairs et la priorité accordée aux logiciels libres?

Nous considérons qu’elles relèvent d’un cadre normatif scientifique alternatif qui se déploie de plus en plus au sein du monde de la recherche scientifique et à ses marges. Il s’agit de la « science ouverte » que nous définissons comme un ensemble de normes, de pratiques et d’outils de recherche qui, malgré leur hétérogénéité, proposent un modèle alternatif aux chercheurs et chercheuses d’aujourd’hui.

C’est une science qui s’ouvre aux savoirs non scientifiques (traditionnels, locaux, politiques, quotidiens, etc.) au lieu de les mépriser ou de les ignorer.

C’est une science qui s’ouvre à la contribution des non-scientifiques à la recherche, que ce soit dans la collecte des données ou la définition du projet de recherche.

C’est une science qui donne universellement accès à ses textes et à ses données de recherche, dans tous les pays du monde et sans barrière financière, et qui favorise leur réutilisation au service du bien commun.

C’est une science qui rejette la tour d’ivoire et la séparation entre les scientifiques et le reste de la population du pays.

C’est une science qui vise la justice cognitive et le respect de tous les savoirs humains, qu’ils viennent des pays du Sud ou des pays du Nord.

C’est une science qui est un bien commun, qui appartient à l’humanité.

Ce cadre normatif alternatif repose sur la critique de la science conventionnelle, notamment ses pratiques de publication ou ses rapports limités avec le reste de la société, ou en rejette le cadre normatif dominant, axé sur l’expertise exclusive des chercheurs et chercheuses professionnels et l’économie marchande du savoir. Qu’elle soit orientée vers l’idéal du libre partage des connaissances, de la justice cognitive ou du rapprochement entre la science et la société, la science ouverte semble proposer de voir la science comme un des « biens communs » contemporains et non comme la propriété des chercheurs et chercheuses ou de ceux qui les financent (État ou industrie).

La promotion de la science ouverte est une des actions prioritaires de l’Association science et bien commun, car la science ouverte peut contribuer à la démocratisation de l’accès aux sciences, que ce soit en rendant libre l’accès aux publications et aux données scientifiques, en permettant la naissance de projets de science citoyenne ou science collaborative ou en lançant des débats sur la science, ses priorités, ses effets, sa responsabilité et son ancrage social, culturel et politique. Voici différents projets de l’Association en matière de science ouverte.

 

Voici quelques liens intéressants sur l’accès libre :

 – Science et bien commun : les transformations des pratiques scientifiques à l’ère du numérique

État des débats sur l’évaluation ouverte

Liste de toutes les ressources anglophones sur le libre accès (en anglais)

Synthèse sur les politiques institutionnelles de libre accès

Déclaration de Budapest sur l’accès libre

Budapest 10 ans plus tard (septembre 2012)

Directory of Open Access Journals (9417 revues en juin 2013, 10,122 revues en décembre 2014)

Plateforme de revues en accès libre d’Amérique latine

Répertoire des politiques universitaires d’accès libre

Répertoire français des politiques d’auto-archivage des revues scientifiques

Répertoire britannique des politiques de droits d’auteurs et d’auto-archivage des revues scientifiques

Répertoire espagnol des politiques d’autoarchivage des revues scientifiques

Dépôt institutionnel de l’Université de Liège

HAL-AUF (Francophonie, Afrique et océan indien)

HAL – archive ouverte en sciences sociale et humaines du CNRS (France)

Répertoire des dépôts institutionnels en accès libre

Coalition des universités nord-américaines pour l’accès libre

Editorial de la revue Nature en faveur du libre accès, juin 2013

Confédération des dépôts en accès libre

La formation à la science ouverte et ses ressources (Blog en anglais)